Mes écrits, mes pensées, ma vie.

Un amour qui prend fin, une rétrospective de sa vie, et une vue sur l'avenir.

Un amour se termine et je me sens emportée à la suite dans des souvenirs de mon passé, ma projection dans le futur, mêlée à ce présent d’histoire amoureuse. Plus précisément dans mes rêves. Toutes mes nuits je pars quelque part avec lui, mon ex-petit amis. Comme un magicien je me demande si de son côté il en sait quelque chose ou si au contraire il n’en sait rien. C’est un monde parallèle. C’est un autre monde. Et seulement des morceaux me réapparaissent au réveil. Pratiquement qu’une seule image me revient. Pour cette dernière nuit. Nous étions dans un métro futuriste. Nous nous dirigions vers la tour Eiffel. Je voulais me dépêcher de la voir, ou constater des dégâts, c’était une question de survie, de sauvetage de l’humanité. Mais la tour Eiffel était déjà envahie par une force noire de ce futur étrange dans lequel nous étions. Je ne pouvais plus avancer, je risquais ma vie, mon intégrité. Allez plus loin c’était prendre le risque de tomber dans cette force noire. Il était là, comme un intermédiaire entre cette force noire et la vie. Mon ex-petit amis. Sans savoir si être de ce côté véritablement ou du côté dans lequel je me trouvais. Quelque part il était coincé dans cet intermédiaire. Et c’est comme si je comprenais que je ne pouvais pas l’accompagner plus longtemps à côté et que notre relation prenait fin. Comme si il me l’annonçait aussi d’une certaine manière. Comme une réalité dont il avait conscience, ou prit conscience et que je prenais conscience à ce moment. Je devais fuir, partir. Et je suis partie.

J’ai l’impression qu’un tas de choses de ma vie ensemble font ce rêve et que cela me parle de manière symbolique d’une histoire que je vis. Pour moi c’est tellement la vérité. Pour lui je ne sais pas. Pour les autres non plus.

Dans ce métro il y avait un tas de personnes, comme à moitié inconsciente de ce qu’il ce passait. Continuant de manière monotones leurs vies. La personne qui dirigeait le métro, annonçait qu’elle ne pouvait plus aller plus loin. Que les arrêts à la suite n’était plus joignables, qu’ils repartaient dans l’autre sens ensuite. Certaines personnes sont descendues. Certaines ce sont approchées de la force noire, comme un nuage mouvant gris de tempête, curieux. D’autres sont partis, certains ont prit peur peut-être ? D’autres sont restés de marbres, comme si tout cela était insignifiant. Presque comme si la vie était triste ? D’autres encore était inconscient de la situation et ne s’en inquiétait pas. C’était tellement étrange. Moi j’avais l’impression de constater un drame, quelque chose sur lequel je ne pouvais pas lutter, une chose qui je ne savais pas comment elle allait évoluée mais qui était très inquiétante. Une chose que je ne savais même pas comment elle était arrivée.

Il faudrait que je le dessine. Il faudrait que j’en fasse un dessin-animé. Ou une bande dessinée.